DENALI NATIONAL PARK – Project part 1

Notre aventure s’est écrite dans nos journaux de bord respectifs. La meilleure manière de vous la partager est de vous ouvrir ces pages, respectives à chacun et représentatives de nos visions personnelles des péripéties de cette première partie de projet.

Mont McKinley, le plus haut sommet en Amérique du Nord.

27 JUILLET 2010

Journal de François Bédard

On quitte Dawson City pour Whitehorse, ça fait du bien, depuis mon arrivée je suis resté ici a travailler, c’est le fun de repartir et se changer les idées, ça me fera un break avant de revenir travailler ici! Notre arrivée à Whitehorse m’a surpris, après avoir connu le soleil de minuit depuis les 3 derniers mois on a finalement de la noirceur pour monter le campement, c’est tellement pas pratique! J’ai perdu l’habitude d’utiliser ma lampe frontale et je n’aime pas penser que je n’aurai pas le choix la ressortir éventuellement!

On dort a la Snow dump, il fait noir . . .

Journal de Fannie Paquin

Départ de Dawson city

J’ai du dire au revoir à Jen, qui ne sera pas là lors de notre retour, elle me manque déjà.

Nous sommes partie à la pluie vers 19h, nous avons un peu tourné en rond rendu à Whitehorse pour trouver un endroit où dormir. Finalement un site de dépôt à neige a fait l’affaire. J’ai un peu peur des ours, j’ai hâte d’en voir, préférablement de loin, afin d’être plus calme. Le fait que Sam aussi est peur ne me rassure pas. Toute fois, me connaissant en situation d’urgence, je crois bien que tout va bien ce dérouler. J’ai soif de voir les paysages qui habitent cette contré dont j’ai tant rêvé.

28 JUILLET 2010

Journal de François Bédard

‘’Tu peux faire cheap en étant grand!’’        Samuel Pinel-Roy

On se réveille sur ces sages paroles de Sam pour représenter sa présence en Alaska à bord de sa vieille tente Canadian Tire. Notre azimut nous mène chez walt mart pour se procurer un S.P.O.T. Premier jours de l’expédition!

Journal de Fannie Paquin

Whitehorse

J’ai fait l’acquisition d’un SPOT. J’ai appelé ma sœur, ça fonctionne, wihou! Entendre sa voie, m’attriste quelque peu, je m’ennuie vraiment d’elle, j’ai besoin de l’entendre rire.

Ce matin Sam a dit une de ces phrases qui marque un voyage : Tu peux faire tcheap en étant grand! On a rit.

Aujourd’hui c’Est un peu nuageux mis il y a du soleil et ça on aime cela. J’ai hâte de voir la végétation. On écoute un CD que ma sœur à fait pis ça sonne trop bien. Bon ça fait 5 min que l’on roule et la Alaska Hwy c’est ma gni fi que avec la prononciation pis toute.

On vient de traverser la frontière  on est en Alaska, c’est l’immensité de vert. Le ciel fourmille de libellule. On aperçoit une ligne électrique dans le bush qui semble être fonctionnel mais de peine et de misère, elle s’est fait assimiler par la nature. Nous avons reculé leur d’une heure. Il y a donc un décalage de 4h avec le Québec. Nous n’avons pas eu de problème avec la douane, d’ailleurs le douanier était plutôt sympathique et beau garçon. Nous nous dirigeons vers Fairbanks où nous passerons la nuit. Je commence à sentir l’énervement dans ma poitrine. La végétation change peu à peu, les arbres sont de plus en plus petit.

Lors de notre passage à Kluane, je me suis trouvé un collier en jade qui à la forme un peu d’une encre : il faut s’encrer  à la vie, elle vaut la peine de rester à flot.

Je regarde ces étendues vertes qui se déploient jusqu’à ce que l’œil ne puisse plus discerner ce qui est et je me dis : Welcome into the wild.

Journal de Samuel Pinel-Roy

Nous finissons les derniers préparatifs de l’expédition par des emplettes à Whitehorse. La route fermée du passage de Chicken Alaska nous a obligé à passer par Whitehorse. Du coup, nous avons pu acheter le nécessaire afin d’être fin prêt à l’aventure. La nuit passée, nous avons utiliser la « snow dump » de la ville pour dormir gratuitement.

29 JULLET 2010 – JOUR 0

Journal de François Bédard

Finalement aux États-Unis! Un voyage sans mauvaises péripéties et un passage aux douanes sans encombre. L’Alaska c’est beau! Nous avons finalement déterminé l’itinéraire aujourd’hui au Backcountry Office.  Je crois que nous sous-estimions notre capacité au début. Les pourparlés furent longs, mais je crois que nous en arrivons finalement à un compromis permettant à tous les équipiers d’être confortables avec notre choix. J’espère que la route choisie se révèlera intéressante. Avec Sam et sa caméra, je crois bien qu’on aura de quoi garder un bon souvenir de ce trek. Sinon, nous avons pris le temps de faire les derniers préparatifs ce soir, je crois que mon nouveau setting de sac à dos (Poche de l’armée attaché sur une armature externe) semble bien pour l’instant. Ça devrait tenir, à suivre. . .

Journal de Fannie Paquin

Fairbanks/ Denali National Park

Nous approchons du parc, je m’imagine toute sorte de possibilités de trajets. Il fait nuageux mais pas de pluie, 19°c.

On est allé au Wilderness center, on a choisi, après un débat de trois heures, quel trajet on allait effectuer. Au début, malgré mon avertissement de ne pas avoir d’ettente et de ne pas s’acharner voir se butter à vouloir une chose en particulier, c’est ce qui arriva. J’ai alors parler au groupe de ce fait, en m’incluant, et ça a semblé détendre l’atmosphère et rouvrir les horizons. Nous avons donc arrêté notre choix sur un endroit aux multiples paysages et possibilité. Nous nous sommes préparé à partir en remplissant nos « bear container », plier nos cartes et nous avons discuté de demain.

Bed montre de nœuds à Sam, demain on lui montrera comment utiliser une boussole et une carte. Nous avons déjà commencé avec le GPS et la lecture de relief de carte.

Journal de Samuel Pinel-Roy

Je me suis souvent défini comme un amateur de plein air. Par contre, en y pensant bien, mon expérience de la chose se résume à 1ou 2 treks de courte durée, des petites sorties journalières et des heures à magasiner des yeux le gear sur MEC.ca ou à n’en vendre dans une boutique rue Cathédrale à Rimouski. Je suis content d’être ici, maintenant, au Denali National Park pour entreprendre ce qui est un des plus gros projets en nature, en excluant l’escalade, que je n’ai jamais entrepris. je suis relativement en forme, non pas par mon mode de vie actuel mais par chance d’avoir une bonne génétique je crois. Les jours prochains ne me viennent pas à l’esprit comme une épreuve physique intense mais plutôt comme une manière de me mettre dans une situation nouvelle. La nature vierge, l’éloignement, le rapprochement éventuel avec mes compagnons d’aventures sont le terrain sur lequel je prévois le plus apprendre. J’ai aussi la curiosité de me voir où je me situe entre 2 étudiants en plein air. Étant un bac dans lequel j’aurais pu finir, je désire voir la différence entre l,amateur et ceux qui ont été formé dans la discipline. De mon côté, je souhaite prouver la valeur de ma formation en art/cinéma par le vidéo que je vais produire lors du périple. C’est quelque chose de difficile, une sorte de compromis et de semi-sacrifice que de mettre sur images cette aventure. Étant nouveau pour moi, je souhaite prendre ce moment au maximum, ce qui sera pas le cas derrière un écran de caméra. Par contre, le temps consacré au vidéo sera un profit à long terme de l’endroit et de l’expérience. Je sais qu’après coup, il en restera beaucoup plus que mes souvenirs et ceux de Fannie et Bédard. Mais, présentement, mes souvenirs se construisent sur le temps qui file et je n’ai pas encore la projection devant les yeux qui m’y ramène au temps présent. Je vais faire le compromis de mon mieux et les choses couleront d’elles-mêmes.

30 JUILLET 2010 – JOUR 1

Journal de François Bédard

Levé à 9h00, prêt à partir tout est bon! Première embuche, une maladresse d’un chauffeur d’autobus nous fait prendre le mauvais autobus. Départ prévu 11h10, départ réel, 14h00. Un petit tour de pass pass et des billets secrets pour le bus de 14h00 nous sont apparu dans les mains pas magie!

On débarque au campground de sanctuary river! Je tripe, l’ambiance de descendre du buss avec nos packs et de le voir partir nous laissant seul sur cette route. Certainement que j’aurais trouvé plus exotique de débarqué par hélico, mais la sensation de liberté `a l’autre bout du monde y est tout de même! Bilan de la journée, Rando de 15h00 à 21h00. Nous n’avons pas assez progressé à mon goût, mais nous avons un très bon site de campement. Environ 2,5 Miles aujourd’hui, vu la condition du terrain et le retard causé par l’autobus c’est tout de même bien. Il faut aussi s’acclimater au terrain.

Nous sommes à une altitude de 2800 pieds et il fait toujours soleil au moment ou je dors!

Journal de Fannie Paquin

Première journée de rando

Il fait beau soleil, nous nous faisons débarquer par un bus sur le bord delà route où une forêt au couvert dense nous fait face. Nous regardons nos cartes, calculons notre angle de direction en choisissant un lac à droite de la rivière.

Nous avançons péniblement dans une mer de buissons qui nous charcute les tibias. Nous apercevons un caribou majestueux qui s’étend dans son domaine, nous le contournons. Nous choisissons un cours d’eau afin de préparer notre souper et remplir nos gourdes. Pour le coucher Sam déniche un endroit sur élevé qui semble avoir été créé pour mettre une tente et un abri tempo sans laisser de trace permanente pour dame nature.

Journal de Samuel Pinel-Roy

Le réveil était à l’heure, nos sacs étaient prêts à l’heure, notre char était packté à l’heure  mais…il a fallu que nous prenions le mauvais bus. Le chauffeur a regardé nos billets à moitié et son enthousiasme nous a amené vers un retard de 3 heures sur notre horaire. Une gentille demoiselle, après quelques parlementations, nous a permis de prendre le bus de 14h, sans avoir à acheter de nouveaux billets.

Denali est grandiose, comme prévu. Notre première journée a été de courte durée au niveau de la marche. Je me suis mis à mal « feeler » après le souper. Mal au coeur et mal de tête, complètement vidé d’énergie. Je n’ai probablement pas assez bu durant la ournée, additionné à mon rhume et ma piertre forme après un été de bières et de crème glacée. Les batteries de la caméra tiennent bien. je ne sais par contre pas comment je vais monter toutes ces petites séquences. Je dois dormir.

31 JUILLET 2010 – JOUR 2 – Altitude 3556′


Journal de François Bédard

Wow! La vue fait rêver du haut du campement. Sur le chemin nous avons vu un orignal, beaucoup de traces d’ours. Nous avons marché dans la swampes. Maintenant on commence à être en hauteur j’aime bien! Sam semble avoir repris des forces depuis hier soir. Il est bon pour motiver les troupes! J’aime bien son attitude qui semble bien avoir aidé Fannie qui éprouve quelques problèmes avec son sac à dos. Nous avons le meilleur campement du monde! Le soleil reflète sur toutes les montagnes de la vallée les faisant passer du vert au rouge. Dommage que les nuages en atténuent l’effet qui était à son maximum hier soir!

Je suis content, nous avons eu une bonne progression aujourd’hui!  Nous avons fait 3,65 miles aujourd’hui! Nous avons marché de 11h30 à 21h00.

Nous sommes à 3556 pieds d’altitude et nous allons faire un sommet demain question de trouver des points d’eau où refaire nos réserves!

Journal de Fannie Paquin

J’ai bien dormi, aucun trouble avec la faune. Je tente de minimiser les dégâts en appliquant du molskin où des ampoules se forme. Nous faisons preuve d’humilité en corrigeant notre erreur de 27°, on est plus au Québec lala. Nous nous assurons que le GPS note bien notre position afin d’avoir la conscience en paix. Une route un peu plus facile nous attend avec le soleil et ses rayons d’or. Nous décidons de ne pas rentrer dans la vallée aux montagnes majestueuses et nous nous dirigeons vers les montagnes qui se trouvent sur notre gauche. Herbes, brousse, forêt et petits marécages décrivent notre route, nous avons parcouru quasiment le double de la distance d’hier. Mes hanches, épaules et pieds me demande pourquoi je leur fait subir tant de pression. Demain Sam me prête ses bottes question de voir se mes pieds les apprécies un peu plus. Une autre belle nuit s’amorce dans le Denali.

Journal de Samuel Pinel-Roy

Réveil vers 9h15, une bonne nuit dans le corps, nous avons atteint notre but, une petite montagne au dessus plat où nous installerons un camp de base. La marche a variée entres les arbustes, les zones marécageuses et la mousse molle comme du jello. Un petit 3.65 miles à vol d’oiseaux bien accompli. Nous sommes sur le dessus d’une montagne sur laquelle le soleil sortant des dunes loiintaines frappe d’un orangé impressionnant. Nous dormons ce soir au paradis.

1 AOÛT 2010 – JOUR 3

Journal de François Bédard

Belle journée! Nous avons presque atteint le plus haut sommet. La vue y aurait possiblement été indescriptible, mais les dangers étaient trop évidents pour se permettre cette montée. Tout de même, le temps passé du haut de nos 5200 pieds a été le point culminant de l’expédition. Une vue a coupé le souffle et un vent frais qui vous rappellent à quoi servent tous les efforts qui viennent d’être faits! De ce point nous avons pu voir notre prochaine destination ainsi qu’un point d’eau plutôt près du campement. Sam et moi partons donc à l’aventure à la recherche d’eau dans un endroit de rêve. Les autoroutes tracées par l’orignal dans les alentours du lac nous ont permis de s’y rendre très rapidement.

Malheur, c’est de retour au campement que je me rends compte que j’ai perdu le GPS! Sa dernière utilisation fut au point d’eau. Je dois donc y retourner, Fannie m’accompagne. Fannie m’attend en haut de la colline pendant que je m’engouffre dans les dédales dessiner par les animaux sauvages à travers les broussailles justes assez hautes pour m’empêcher de voir si un grizzly ne serait pas là à m’attendre! Bear spray à la main, je me rends jusqu’au lac d’où je peu voir Fannie qui ne se fatigue pas d’utiliser le cri du randonneur ‘’Woo Bear’’ pour s’assurer qu’aucun ours ne vienne me manger! Avec mon petit chapeau, je me sens comme un explorateur dans la jungle ou la savane entouré de lions! C’est en remontant voir Fannie que je retrouve finalement le GPS, bien en sécurité. . Dans le fond de mes poches de pantalon. Gros élan de distraction, mais ça m’a permis d’avoir une belle marche et de me familiariser d’avantage avec le terrain!

Journal de Fannie Paquin

Aujourd’hui nous avons fait l’ascension du plus au sommet accessible. Les paysages sont du bonbon pour les yeux, la brise froide mêlée au souffle chaud des flans de montagne nous rafraîchissent quelque peu. Ma peau est rougi par le soleil, la crème solaire n’ai pas assez puissante pour étancher la soif du soleil. Ici la vie me semble parfaite pour les cueilleurs chasseurs des temps passés, les paysages sont remarquables. Je ne veux pas oublier cette vue.

Nous devons prévoir notre route en fonction des lacs et des petits cours d’eau. La plus part des rivières sont à sec, elle se remplisse au printemps avec la fonte des neiges et s’épuisent au fil du temps. En ce moment nous sommes à sec les garçons sont en mission et je garde le fort. Je dois avouer que lorsque je suis seul dans cette immensité où le grizzly règne, je me sens un peu seul. Je regarde la vue féérique qui nous entoure, les odeurs un peu fruité qui embaume mes narines m’apaise. Sam et Bed sont de retour, François a égaré le GPS. Je l’accompagne donc dans ses recherches. Après quasiment une heure de farfouillage, je lui demande s’il a trouvé ce qu’il cherchait. Il se frôle la cuisse en signe de découragement et une lueur semble scintiller dans ses yeux, le GPS était dans la poche de short… On rit un peu et on repart vers le camp.

Journal de Samuel Pinel-Roy

Nous avons laissé notre camp de base ce matin pour entreprendre l’ascension du mont derrière celui-ci, le dos léger. La grimpe s’est bien déroulée malgré l’eau qui s’y est épuisée. La vue du sommet était grandiose. C’est ici le summum de notre trek, le vent dans les cheveux à près de 5000 pieds d’altitude. On croit avoir aperçu un grizzly du haut, gambadant au loin à une vitesse folle. J’ai fait quelques plans de caméra qui seront, je crois, très bien. Nous avions plus d’eau pour la descente mais elle fût tout de même assez courte. Après un bon riz BBQ Jamaïcain, Bédard et moi sommes allés chercher de l’eau à un étang que l’on a aperçu du haut de la montagne durant l’après-midi. Une demi-heure et nous étions en train de remplir nos gourdes d’une eau délicieuse. Au retour, Bédard s’est aperçu qu’il n’avait plus le GPS (il l’avait à l’étang). Fannie est donc partie avec lui pour le retrouver. C’est à mon tour de garder le camp. J’en profite donc pour me laver un peu à la débarbouillette et écrire dans mon journal.…

Bédard et Fannie sont revenus. Ils se sont rendus jusqu’à l’étang pour que Bédard s’aperçoive qu’il avait le GPS dans sa poche cargo de pantalons…

2 AOÛT 2010 – JOUR 4

Journal de François Bédard

Une journée comme je les aime! Nous avons parcouru une très grande distance. En fait, nous avons quitté la montagne pour nous rendre directement au chemin. Le genre de progression que j’avais estimé possible au moment où nous choisissions l’itinéraire. Le groupe avait peut-être simplement besoin d’une petite acclimatation. Du toit des montagnes en passant par les marécages denses et insécurisant jusqu’à la Savage river qui nous a conduits directement à la sortie. Bien que nous soyons déjà loin de chez nous, les paysages ici nous mènent encore plus loin, au plein cœur des forets de Jurrasik park ou les des savanes du Roi Lion.

Bref, une longue journée de randonnée qui nous a permis une baignade dans un super petit lac ainsi qu’une vue impressionnante sur le mont McKinley!

Journal de Fannie Paquin

Nous prenons notre temps pour nous lever et regarder la vue de notre merveilleux camp sur un infini de montagnes. Nous débutons la marche en direction d’un lac que nous avions aperçue la veille du sommet. Nous devons traverser des endroits où manifestement des ours on l’habitude de côtoyer. Nous crions de plus belle et marchons avec nos « bear spray » à la main, ça met du piquant! Nous nous sommes baigné dans un lac miroir entre deux vallons, on est heureux. Nous nous rendons jusqu’à la route où nous trouvons un endroit pour dormir. En pleine nuit un vacarme me réveille en sursaut, je suis tétanisé un ours semble marteler une poubelle et je sais qu’elle est à moins de 20 mètre de nous. Je réveille les gars, nous tentons de définir notre plan d’action, nous réalisons que nous sommes quelque peu inoffensif, nous restons sur le qui-vive. Le lendemain matin, je vais voir la poubelle deux belle traces de soulier sur chaque côté, un épais à 1h47 du matin à décider de « s’amuser »…pardon mais je t’emmerde bon.

Journal de Samuel Pinel-Roy

Nous disons adieu à notre camp si bien installé. Une journée qui passa très vite et qui fût même accompagnée d’une baignade dans un magnifique lac à l’eau limpide. Notre marche est de plus en plus efficace et notre progression comprend mieux les difficultés du terrain afin de les éviter. On a fait la même distance que nous avions fait les 2 premiers jours additionnés. Nous pensions s’avancer très loin pour camper et se rendre demain à la route mais la marche a été tellement rapide que nous avons atteint la route au 4e jour. Notre planification aurait pu faire durer davantage le périple mais c’est assez difficile de prévoir sans connaître le terrain et sans se connaître nous-mêmes. Enfin, tout le monde a conservé ses membres, les grizzly ayant d’autres occupations. Le soleil nous a accompagné pendant ces 4 jours, sans une goutte de pluie, ce qui a rendu très facile l’expédition. Nous avons raté le dernier bus, ayant atteint la route vers 11h du soir je crois. Nous dormons donc incognito quelques mètres derrière l’arrêt d’autobus.

3 AOÛT 2010 – JOUR 5

Journal de François Bédard

Dernier matin dans les forêts de l’Alaska! Nous sortons officiellement du bois aujourd’hui, un peu déçu de ne pas prendre les 6 jours prévus pour la randonnée, mais le système de réservation pour le terrain nous et la vitesse de progression changeante du groupe nous fais sortir un peu plus tôt. Nous retournons donc sur la route pour dormir à Tok ou nous constatons que les portions dans les restaurants aux States sont effectivement trop grosses!

Journal de Fannie Paquin

Nous sommes sur le bord de la route et nous attendons notre autobus de retour qui ne tarde pas à arriver. Le ciel est toujours bleu, le Denali défile devant mes yeux mais je sais que ce n’est qu’un au revoir. Nous dormons à un rv park à Tok où une dame un peu mêlée nous a broché une facteur avant même que l’on paye, nous ne disons mot. Ce n’est pas dans mes habitudes mais bon, une fois n’est pas coutume.

Journal de Samuel Pinel-Roy

Le bus nous a pris vers 9h30. On a bien dormi malgré le réveil nocturne à 1h45. Fannie a entendu un bruit à la poubelle de l’arrêt d’autobus qui finalement était que  des gens irrespectueux qui claquaient les portes métalliques de la poubelle anti-ours en pleine nuit. Sur la route du retour hier, on a croisé un gars qui campait une derrière nuit dans le wilderness. On l’a recroisé ce matin. Il vient d’Israël et nous a raconté son périple en Alaska. De retour à l’auto, tout le monde avait la nostalgie au coeur de quitter  cette belle nature. L’éloignement de Dawson, devenu si familier a pris un air de vacances qui ont fait du bien à tout le monde. Tombstone est notre prochaine destination. Nous sommes plus prêts que jamais.

A propos Samuel PINEL-ROY

CINÉASTE | DIRECTEUR PHOTO
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2 commentaires pour DENALI NATIONAL PARK – Project part 1

  1. Diane Bouley dit :

    Bonjour Samuel,
    Bonjour Fanny et bonjour mon cher François,

    Il y a longtemps que je voulais écrire à Samuel, et bien voilà. Je te félicite Samuel pour les magnifiques photos que tu as prises et tes textes sont si bien écrits que l’on ressent l’émotion du moment vécu, c’est vraiment mais vraiment des plus agréables à te lire. Je t’encourage à poursuivre tes études dans ce domaine même si à mes yeux tu es déjà très professionnel, crois-moi tu as un talent fou, photos, textes tout est simplement extra. Grâce à ton site, j’ai pu suivre avec enthousiasme toutes les péripéties de mon fils et de ta bien-aimée. Tous les jours, j’allais sur le site pour voir si d’autres commentaires ou photos étaient ajoutés et quand je constatais que le site était pareil à la veille, je me surprenais à relire les textes et à regarder les photos, tellement ton site est bien fait, c’est sûre que j’ai aussi un vif intérêt à le regarder, hein, mon fils est avec toi et Fanny pour ce projet. J’ai bien hâte de voir la prochaine mise à jour de ce site et merci à Fanny pour le suivi SPOT au cours de votre aventure au Denali National Park, eh oui, moi et Louis (père à François) nous vous avons suivis tout au long de votre aventure et nous étions bien heureux de voir de jour en jour que tout allait bien car assurément notre plus grande crainte était la rencontre humain versus Grizzly, c’est des gros nounours… Au plaisir de vous voir et de vous lire prochianement car vraisemblement je resssens une grande satisfaction d’un projet pleinement réussi à travers vos MAGNIFIQUES PHOTOS AGRÉMENTÉES DE VOS PRÉCIEUX COMMENTAIRES, vous transpirez de bonheur et j’en suis bien heureuse. Attention à vous trois pour ce deuxième voyage et au plaisir…..
    Diane-xxxxx-

  2. Frings Lee dit :

    Je suis M. Lee Frings (CEO) Frings Lee Firm Loan Ltd, je suis un prêteur de prêt privé. Nous donnons des prêts à des gens d’affaires es personnes andi pour seulement 3% de taux d’intérêt. e-mail usvia contact: fringsleeloanfirm009@gmail.com et trouver les informations suivantes:

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    Remarque: Les candidats ci-dessous l’âge de 18 ans ne devrait pas s’appliquer car ce n’est pas la politique de prêt de lacompagnie. Attends votre réponse urgente

    Cordialement,

    Frings Lee

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